L'interview Objectif J.O : Edgar Vallet, membre de l’équipe de France de combiné nordique lors des Jeux Olympiques de Pékin 2022
Bonjour Edgar, tout d’abord félicitation pour cette sélection ! Quand as-tu appris cette formidable nouvelle ?
Merci !
J’ai appris la nouvelle mercredi dernier en fin d’après-midi.
Ta participation, un objectif ou un rêve ?
Participer aux jeux olympiques, c’est tout d’abord un rêve d’enfant, quand j’étais plus jeune j’ai toujours rêvé d’aller au JO pour vivre quelque chose d’unique.
Et en même temps c’est aussi un objectif dans une carrière de sportif.
Peux-tu rapidement nous présenter le combiné nordique.
Le combiné nordique est composé de deux disciplines, le saut à ski et le ski de fond.
La première épreuve est le saut à ski, le but est de sauter le plus loin possible, la distance est convertie en point additionnée à une note de style.
Le meilleur sauteur de l’épreuve part en tête au ski de fond, les poursuivants partent avec un retard en fonction du déficit de point par rapport au meilleur sauteur et le premier qui franchit la ligne d’arrivée gagne le combiné nordique.
Peux-tu nous dire quelques mots te concernant et depuis quand pratiques tu ce sport ?
J’ai 21 ans, j’habite aux Rousses, je suis étudiant en 2e année de licence biologie. J’ai commencé le saut à ski en 2011 j’avais 10 ans. Depuis tout petit je pratique le ski de fond, j’ai d’abord été au club de ski de Pontarlier ( CSRP) à l’âge de 5 ans où j’ai d’abord appris à aimer le ski, où j’ai participer à mes premières compétitions. Lorsque j’ai découvert le saut à ski, je n’ai plus voulu quitter les tremplins et j’ai donc combiné les 2 disciplines.
Est-ce que la situation sanitaire a impacté la pratique de ton sport et comment te prépares-tu pour ces Jeux en cette période ?
La situation a un peu impacté notre pratique puisque au début il a fallu s’adapter pour les stages certaines compétitions ont été annulé. Puis avec le temps nous avons appris à s’adapter avec la situation sanitaire.
Nous avons fait un stage en Allemagne à Oberstdorf et terminons la préparation par la coupe du monde de Seefeld avant de se reposer quelques jours avant le départ.
Quel est ton objectif pour les Jeux de Pékin 2022 ?
Ayant le statut de remplaçant, je vais surtout avec l’envie de vivre chaque moment, de prendre l’expérience et de profiter de ces deux semaines.
Comment gères-tu le petit mois qui te sépare des JO ?
Je le gère normalement, sans changer mes habitudes d’entraînement, je prend semaine après semaine jusqu’au départ.
Le moment le plus intense que tu as vécu en regardant les Jeux ?
C’était lors des JO de Turin en 2006, lors du sprint final entre Vincent Defrasne et Bjorndalen pour la médaille d’or, c’est un peu à ce moment que j’ai voulu un jour participer au JO.
Que vous disent les autres sportifs ayant déjà participé aux JO ?
On me dit surtout que c’est un événement à part dans une saison et aussi une organisation différente. C’est aussi le moment où notre discipline est un peu plus médiatisée.
Une phrase pour définir les Jeux Olympiques ?
Une expérience unique.
Edgar, le mot de la fin.
Tout est possible aux Jeux Olympique.
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Allez les Françaises, Allez les Français – Janvier 2022
Photos mises en ligne avec l’accord d’Edgar Vallet
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