L'interview Objectif J.O : Julia Clair, membre de l’équipe de France de saut à ski lors des Jeux Olympiques de Pékin 2022

Bonjour Julia, tout d’abord félicitation pour cette sélection ! Quand as-tu appris cette formidable nouvelle ?

On a appris les sélections lorsqu'elles ont été publiées par la fédération de ski mercredi dernier.

Ta seconde participation, un objectif ou un rêve ?

Les premiers jeux étaient un rêve, les seconds sont plutôt un objectif. Je n'étais pas qualifiée pour les JO de 2018, et j'avais à cœur d'y être en 2022.

Peux-tu rapidement nous présenter ta discipline, le saut à ski.

Il y a une phase de glisse sur la neige pour prendre de l'élan au bout de laquelle on va décoller et essayer de voler le plus loin possible. Généralement celle qui aura la meilleure longueur sera celle qui va gagner, mais il faut prendre en compte les notes de style et les conditions de vent.

Peux-tu nous dire quelques mots te concernant et depuis quand pratiques tu ce sport ?

J'ai 27 ans et ça fera bientôt 20 ans que je saute puisque j'ai débuté le saut à 8 ans. C'est toujours autant une passion pour moi aujourd'hui.

Est-ce que la situation sanitaire a impacté la pratique de ton sport et comment te prépares-tu pour ces Jeux en cette période ?

Oui, il y a forcément eu un impact sur notre entrainement. Certaines compétitions du mois de janvier ont été annulées. On en a profité pour retourner d'entraîner et on s'est alignées sur des coupes du monde B parce qu'il était important de renouer avec la compétition avant les jeux.
On a aussi du s'adapter au niveau des gestes barrières et diminuer les contacts avec notre entourage avant les jeux pour éviter au maximum les contaminations.

Quel est ton objectif pour les Jeux de Pékin 2022 ?   

Je n'ai pas d'objectif en terme de résultat, mais plutôt sur la manière d'être et ce que je veux mettre en place au tremplin. Le but sera de faire mes meilleurs sauts, c'est ce qui déterminera le résultat.

Comment gères-tu le petit mois qui te sépare des JO ?

Avec les annulations de compétitions, on a du s'adapter et on est retourné à l'entrainement. Ce sera bien ce week-end de retourner en coupe du monde pour remettre un dossard avant de s'envoler pour Pékin.

Le moment le plus intense que tu as vécu en regardant les Jeux ?

C'est difficile à dire tellement il peut y avoir de beaux moments aux jeux. Je me souviens voir Florent Manaudou être champion olympique en 2012 à Londres avec sa sœur Laure qui vient le serrer dans ses bras après sa victoire et ça m'avait donné envie d'aller gagner aux jeux.

Personnellement ça va être ta seconde participation aux Jeux Olympiques après Sotchi en 2014. Quels enseignements en tirer ?

J'ai pu voir ce qu'étaient les jeux olympiques et que ça n'a rien à voir avec un week-end de coupe du monde comme on peut en vivre toute la saison tellement c'était grand et qu'il y avait de distractions. Mais malheureusement, je ne suis pas sûre que ces jeux seront une aussi grande fête que ceux précédents à cause du covid.

Une phrase pour définir les Jeux Olympiques ?

Une fête du sport avec d'immenses champions et un rêve de gosse.

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Allez les Françaises, Allez les Français – Janvier 2022

Photos mises en ligne avec l’accord de Julia Clair

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